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Genre : | Drame |
Année : | 2011 |
Durée : | 89 min. |
Production : |
Paul Barbeau
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Réalisation : |
Ivan Grbovic
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Scénario : |
Ivan Grbovic
Sara Mishara |
Photographie : |
Sara Mishara
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Montage : |
Hubert Hayaud
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Pays : |
Canada (Québec) |
Distributeur : | Métropole Films Distribution |
Interprètes : |
Ali Ammar
Joseph Bou Nassar Sanda Bourenane Eleonore Millier May Hilal Caline Habib Ziad Ghanem Inka Malovic |
Site officiel |
À Montréal, un fils d'immigrants libanais, atteint d'une atrophie musculaire qui le fait boiter, s'invente dans Internet un avatar qui en mène large et voyage de par le monde. Son imposture lui attire l'attention d'une fille de rêve. Osera-t-il la rencontrer?
Le grand intérêt de ce récit initiatique, riche en fines observations, réside dans la nature profonde de son protagoniste, un être blessé qui inspire une sympathie immédiate. Classique, réfléchie, la mise en scène d'Ivan Grbovic révèle un oeil attentif, tant aux visages qu'à l'architecture. Ali Ammar, un non-professionnel, se révèle aussi juste que bouleversant.
Manon Dumais (Voir)
Fort d’une photographie expressive, ROMÉO ONZE illustre délicatement les tourments de son jeune héros sans jamais le juger (...). Toutefois, la lenteur du rythme et les silences lourds (...) rendent par moments l’ensemble presque trop sombre, voire suffocant.
Véronique Harvey (24 Heures)
Tourné aux quatre coins de Montréal, ROMÉO ONZE est un film clair-obscur, à l'image de son protagoniste. D'ailleurs, la directrice photo (...) a su capter toute la subtilité du propos et donner aux nombreux silences un poids incomparable. Quand les non-dits en disent plus que les dits...
Dan Fainaru (Screen Daily)
Ali Ammar, in the lead, offers a sincere but rather glum interpretation of the lead character, resorting mostly to one single expression, the more interesting performance being offered by Joseph Bou Nassar, as his stern father.
Marc-André Lussier (La Presse)
Ivan Grbovic offre ici une vision sensible, qui fait écho aux besoins affectifs de tout être humain. Très dans l'air du temps au chapitre des thèmes abordés, mais sans aucun effet de mode sur le plan de la réalisation, ROMÉO ONZE distille une émotion subtile.
Boyd van Hoeij (Variety)
Set in Montreal's Lebanese Christian community, the well-acted pic, co-written by Grbovic and (...) Mishara, treats delicate material with a deft hand a youngster whose affliction makes him an outcast not so much in the real world as in his still-forming mind.
Normand Provencher (Le Soleil)
Ne succombant pas à la morale facile, au mélo ou à une douteuse compassion, Grbovic filme son protagoniste avec une belle délicatesse dans sa volonté de montrer qu'au-delà du handicap se cache quelqu'un de grande valeur, sensible et affable.
Odile Tremblay (Le Devoir)
Ce premier long métrage tout simple et concentré dégage une humanité poignante. Grâce en soit (...) rendue au non-profes- sionnel Ali Ammar, dont le talent et la profondeur nourrissent le profil de son héros déchiré, au point où certains croiront assister à un documentaire.
T’Cha Dunlevy (The Gazette)
Centred on the difficulties of a lonely young disabled Lebanese man in integrating with society, the film forgoes cliché and melodrama to focus on the everyday struggle of one individual.
Cédric Bélanger (Le Journal de Montréal)
Avec ROMÉO ONZE, Ivan Grbovic fait preuve d'une belle maîtrise et nous présente une oeuvre d'une grande humanité. Son portrait d'une famille de Québécois d'origine libanaise est saisissant de réalisme et évite les clichés généralement associés à l'immigration.
Stéphane Defoy (Ciné-Bulles)
Fondant ses assises sur un traitement narratif rigoureux inspiré du documentaire, [Grbovic] témoigne d'un sens aigu de l'observation qui laisse jaillir l'émotion par touches. (...) Composé de longs plans-séquences, ROMÉO ONZE traite avec justesse du besoin de s'évader.
André Roy (24 Images)
Rami vit entre deux mondes: l'un est ancré dans le cercle familial (...), monde que Grbovic rend précis par une attention aux détails du quotidien (...) et une lumière sombre, et l'autre tient dans un extérieur lumineux, un Montréal moins réel que déréalisé, indéterminé.
Malcolm Fraser (Mirror)
(...) the story is genuinely heartbreaking if at times a bit melodramatic. Ammar (...) nonetheless conveys the main character’s pain with a lot of feeling, and anyone who’s suffered bullying, exclusion or social anxiety will feel the emotional resonance.
Mathieu Séguin-Tétreault (Séquences)
Film clair-obscur à l'image de son protagoniste, portrait intimiste d'un cyber-romantique écorché, parcours initiatique universel tout en simplicité, silence et intériorité, ROMÉO ONZE manque peut-être d'audace (...), mais constitue un premier film humble qui témoigne (...) de la santé du cinéma québécois.
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Nomadland |
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É.-U. 2020. Drame de Chloé Zhao avec Frances McDormand, David Strathairn, Linda May. Au chômage depuis la fermeture de sa ville minière du Nevada, une veuve sexagénaire adopte un mode de vie nomade, en parcourant le pays à bord de sa camionnette et en trouvant de petits boulots temporaires à chacune de ses haltes. |