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Genre : | Film d'essai |
Année : | 2016 |
Durée : | 93 min. |
Production : |
Robin Aubert
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Réalisation : |
Robin Aubert
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Scénario : |
Robin Aubert
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Photographie : |
Robin Aubert
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Musique : |
Pilou
René Lussier |
Montage : |
Robin Aubert
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Pays : |
Canada (Québec) |
Distributeur : | K-Films Amérique |
Interprètes : |
Robin Aubert
Minnie Arngak Jessica Arngak Peter Arngak Timothy Etidloie |
Site officiel |
Envoyé dans un village du Nunavik par un sous-ministre, un cameraman réalise que ses images serviront à légitimer la déportation des habitants au profit des compagnies minières. Devenu ami avec des Inuits qui l'initient aux coutumes locales, le vidéaste renonce à les trahir.
Dans la veine de À QUELLE HEURE LE TRAIN POUR NULLE PART, Robin Aubert signe un nouvel essai très personnel, qui dénonce de manière originale et percutante des pratiques capitalistes inhumaines. Le rythme contemplatif induit une ambiance poétique, à mesure que défilent les paysages d'une beauté sidérante d'un territoire nordique méconnu.
Chantal Guy (La Presse)
Finalement, TUKTUQ se révèle être un film non pas tant sur les Inuits que sur la naissance d'une conscience, qui nous ouvre à nous aussi les yeux. Ça ne fera pas courir les foules au cinéma, on s'en doute, et c'est dommage, car TUKTUQ est une réussite bouleversante.
Cédric Bélanger (Le Journal de Montréal)
Outre une photographie digne du décor presque lunaire du Nunavik, la force du récit réside dans les échanges à faire grincer des dents entre un sous-ministre ultra cynique qui enfile les clichés sur les habitants du Nord (excellent Robert Morin, dont on entend que la voix) et Martin, qui peu à peu, à force de côtoyer les Inuits, commence à remettre en questions les plans du gouvernement.
Jean-Marie Lanlo (Cinéfilic)
Le film se transforme dans le même temps en réflexion sur la force des images et leur pouvoir de manipulation. Il incite alors le spectateur, sans jamais donner l’impression de vouloir lui faire la leçon, à s’interroger sur ce qui se cache derrière le message que l’on peut faire dire aux images. Indéniablement LE film québécois à ne pas manquer en ce début d’année.
Charles-Henri Ramond (Films du Québec)
Plus qu’une ode à la beauté des lieux, TUKTUQ bouscule et incite au questionnement en se rangeant clairement du côté des délaissés. Une prise de position aussi franche est rare dans le cinéma québécois. C’est à notre avis ce qui ressort de ce pamphlet poétique.
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Nomadland |
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É.-U. 2020. Drame de Chloé Zhao avec Frances McDormand, David Strathairn, Linda May. Au chômage depuis la fermeture de sa ville minière du Nevada, une veuve sexagénaire adopte un mode de vie nomade, en parcourant le pays à bord de sa camionnette et en trouvant de petits boulots temporaires à chacune de ses haltes. |
Par: Michaël Gagnon, Sherbrooke
Expérience cinématographique singulière. Scénario minimaliste, mais puissant, présentant le quotidien des peuples du Grand Nord. Réalisation sincère et personnelle. Critique virulente du sort réservé par l’État aux Inuits du Nunavik. Voix hors champ percutantes. Mise en image de première force, d’une grande beauté sans compromis. Bande sonore magistrale, envoûtante, maximisant l’effet d’isolement et d’espaces grandioses.
J'attribue à ce film la Cote